Ottawa, le 18 mars 2020 – Alors que la pandémie de la COVID-19 crée de grandes inquiétudes, mais ne semble pas poser de risques particuliers pour les femmes enceintes, l’Alliance des femmes de la francophonie canadienne (AFFC) se préoccupe des besoins des femmes, notamment de l’absence d’équité en cette période de « crise sanitaire mondiale majeure de notre époque » (selon l’Organisation mondiale de la Santé) et observe qu’il existe encore d’importants écarts entre les femmes et les hommes.
« À travers le pays toutes les femmes font face avec courage et détermination à cette nouvelle crise sans précédent. Elles sont les premières à faire face à une charge mentale accrue, à soigner les membres de leurs familles, à faire face des difficultés financières liées aux secteurs professionnels majoritairement féminins et moins bien rémunérés. Elles doivent faire face parfois aux fermetures de leur lieu de travail. Un soutien économique et social d’envergure doit être mis en place de toute urgence par notre gouvernement pour les soutenir. Dans cette épreuve collective, je veux remercier toutes celles qui soignent, aident et apportent du réconfort dans leur communauté avec mansuétude et persévérance. Ensemble, nous passerons à travers cette épreuve » a déclaré Mme Lily Crist, présidente de l’AFFC.
Face aux mesures prises par les différentes autorités au pays, l’Alliance des femmes de la francophonie canadienne rappelle la nécessité absolue de protéger les droits des femmes plus vulnérables et de renforcer les moyens alloués afin de les aider à traverser cette période d’instabilité. En tant qu’organisme de défense des droits et intérêts auprès des femmes en milieu minoritaire au Canada, l’AFFC est pleinement mobilisée face à cette épidémie de coronavirus et de concert avec nos organismes membres, nous faisons de la santé des femmes une priorité.
La Fondation canadienne des femmes a d’ailleurs mis en ligne récemment sur son site Internet un article portant sur les impacts sexospécifiques du coronavirus où il est question de quatre enjeux principaux auxquels les femmes sont confrontées à savoir : les soins et les travaux ménagers; le stress lié à la précarité financière; l’accroissement de la violence basée sur le genre; la rareté d’accès aux services d’assistance. La Fondation canadienne des femmes rappelle d’ailleurs que les impacts sexospécifiques du coronavirus ne doivent pas être sous-évalués.
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L’AFFC défend les droits de 1,326 million de femmes issues des communautés francophones et acadiennes du Canada. Elle est vouée à la sensibilisation et la promotion du rôle et de la contribution des femmes francophones dans leur communauté et leur droit de vivre et s’épanouir pleinement en français.
Gunraj, A. (2020, 14 mars). Gendered impacts of Coronavirus
Source : Alexandra Krüger, Agente des communications et relations publiques
Alliance des femmes de la francophonie canadienne
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