Elaine (Saulnier) Thimot est native de la Baie Sainte-Marie en Nouvelle-Écosse. Elle et son mari Gerald ont trois enfants et 5 petites filles.
En 1966, elle obtient un diplôme en Arts Ménagers du Nova Scotia Teachers College. Par la suite, elle réussit plusieurs cours accrédités en commerce et en histoire acadienne de l’Université Sainte-Anne. Enseignante en Arts Ménagers, elle continue sa carrière professionnelle comme femme collaboratrice où elle est responsable de l’administration des affaires du bureau de leurs trois entreprises familiales. Avant de prendre sa retraite, elle est directrice générale de la Société acadienne de Clare.
Ses investissements dans la communauté font en sorte que la plupart des comités, festivals, associations, fédérations, sociétés, conseils, commissions et instituts voient son empreinte. Récipiendaire de plusieurs mérites, elle reçoit la Leadership Award du Conseil 4-H du Canada et la médaille d’argent de la Reine Elizabeth II. Elle a siégé cinq ans au Conseil de Community Futures de son comté, et a été la première femme présidente de la Chambre de commerce de Clare.
Elaine œuvre continuellement pour la préservation et l’avancement de la langue et la culture acadienne. Son travail de partenariat avec les personnes impliquées dans le bien-être des jeunes, des femmes, des aînés ainsi que les nombreux projets dont elle s’est impliquée sont sans fin. Fondatrice du premier comité du Conseil Jeunesse de Clare, qui va fonder le Conseil Jeunesse Provincial (CJP). Elaine a été présidente du Comité régional de la Fédération acadienne Nouvelle-Écosse et s’est mérité des certificats de reconnaissances de diverses fédérations acadiennes provinciales, tel que : le Certificat Léger-Comeau de la Fédération acadienne de la Nouvelle-Écosse; le certificat Denise Samson de la Fédération des femmes acadiennes de la Nouvelle-Écosse ; le certificat May Bouchard du Regroupement de aînés de la Nouvelle-Écosse et elle fut reconnue par la Fédération des Festival acadiens de la Nouvelle-Écosse ainsi que la Fédération culturelle acadienne de la Nouvelle-Écosse. Récemment, elle est adoubée dans la Compagnie des Cent-Associés francophone.
En tant que fondatrice de la Fédération des parents acadiens de la Nouvelle-Écosse, elle obtient la plaque de mérite de la Commission nationale des parents francophones. En 1982, lorsque la charte des droits a donné droit à une éducation en français, elle s’est battue avec énergie et ténacité pour l’obtention du premier cycle du secondaire en français, le premier pas de plusieurs pas difficiles vers l’obtention d’écoles acadiennes homogènes.
Elle est toujours collaboratrice et membre active de l’Association des femmes de sa région, l’Association Madeleine Le Blanc. Elle se trouve présentement présidente de la Fédération des femmes acadiennes de la Nouvelle-Écosse. Elle n’est jamais loin quand il s’agit de sauvegarder sa langue, sa culture et son patrimoine acadien.