Dans le cadre du Mois de l’histoire des Noir·e·s, l’AFFC en collaboration avec le MOFIF (Mouvement ontarien des femmes immigrantes francophones), souhaite mettre en lumière le parcours de femmes noir·e·s francophones influentes de différentes communautés à travers le pays. Nous espérons que la célébration de ces femmes et de leurs apports dans la francophonie canadienne puisse être source d’inspiration pour d’autres femmes.

N’hésitez pas à consulter leurs impressionnantes contributions ci-dessous.


Paige Galette

Paige Galette (elle) paigegalette.com
Paige Galette est consultante et éducatrice communautaire œuvrant à l’échelle nationale. Elle cumule de nombreuses années d’expérience en gouvernance, en analyse de politiques et en relations de travail. Paige anime des ateliers sur l’antiracisme et l’anti-oppression, en plus d’avoir été chroniqueuse pour l’émission Panorama à Radio-Canada (Colombie-Britannique- Yukon). Paige a été publiée dans le Toronto Star, le livre Until We Are Free; Reflections on Black Lives Matter in CanadaThe MonitorFrancopresse et Briarpatch. Paige Galette travaille pour l’Alliance de la fonction publique en tant qu’Organisatrice régionale du Nord.


Hon. Bernadette Clement

C’est en juin 2021 que l’honorable sénatrice Bernadette Clement a rejoint le Sénat. Dans son rôle de sénatrice, elle représente l’Ontario avec une place particulière dans son cœur pour l’Est ontarien et les franco-ontariens. Mettant un point d’honneur sur la représentation des travailleurs blessés en anglais et en français, elle pratique le droit des pauvres depuis plus de trente ans à la clinique d’aide juridique Roy McMurtry à Cornwall, en Ontario, sur le territoire traditionnel Mohawk d’Akwesasne. Après trois mandats en tant que conseillère municipale, elle a été élue mairesse de Cornwall en octobre 2018 ; faisant d’elle la première femme mairesse noire de l’Ontario. Impliquée avec enthousiasme dans sa communauté, elle a été membre de nombreuses organisations et continue d’être une voix forte pour l’inclusion et la diversité.


Sarah Nyakeru

Gestionnaire de programme, prospérité économique des femmes à YWCA Calgary, Sarah Nyakeru est titulaire d’une maîtrise en études canadiennes de l’Université de l’Alberta, Faculté Saint-Jean. Son sujet de maîtrise se portait sur la condition féminine, particulièrement sur le féminisme africain au Canada.

Dévouée à la cause des femmes, Sarah Nyakeru est la vice-présidente de l’Alliance des femmes de la francophonie canadienne (AFFC), en plus d’être de la représentante des femmes de l’Alberta au sein de cet organisme national.

Ancienne Directrice générale de l’Institut Guy-Lacombe de la Famille, Sarah Nyakeru siège sur différents conseils d’administration des organismes francophones d’Edmonton. Sarah Nyakeru a aussi été impliqué dans le projet PACE, the Pan African Collaboration for Excellence (PACE), de l’Université de l’Alberta. Elle est également récipiendaire du Prix John Ware 2022 pour son leadership communautaire en Alberta.


Florence Ngenzebuhoro

Florence Ngenzebuhoro est très impliquée dans sa communauté. Elle est notamment Présidente-directrice générale du Centre francophone du Grand Toronto, membre du Conseil consultatif des services de santé en français du ministère de la Santé, membre du Conseil d’administration et du Comité de santé des noirs de l’Alliance pour des communautés en santé, membre de la Black Health Alliance, membre du Comité consultatif national en établissement francophone (CCNEF) de la Société de la francophonie manitobaine et du Collège La Cité et membre du Conseil des gouverneurs de l’Université de l’Ontario français.

Florence a reçu plusieurs récompenses et reconnaissances pour son implication. Elle est notamment lauréate de l’Ordre de l’Ontario (2023), récipiendaire du Prix Boréal Inclusion de la Fédération des communautés francophones et acadienne du Canada (2023), finaliste du top 25 Canadian Immigrant Awards (2023) et récipiendaire de l’Ordre de la Pléiade au rang d’officier décerné par l’Assemblée parlementaire de la Francophonie (2020). Elle compte parmi les 100 femmes noires les plus influentes au Canada (2019).

Florence a été superviseure des programmes et implantation de l’offre active des SEF : MSEJ/MSSC (10 ans) et agente et Directrice des programmes – CSC Hamilton Niagara (10 ans). Elle a été la fondatrice / première Présidente du MOFIF et a appuyé la structuration et le lancement du premier réseau du soutien d’immigration du Centre-Sud-Ouest. En plus d’avoir été membre du Comité consultatif sur les affaires francophones de l’Ontario 2004 – 2007, elle est une ancienne Ambassadrices de l’Organisation Internationale de la Francophonie pour le projet de consultation des jeunes sur la francophonie de l’avenir.

Florence est détentrice de certificats en leadership et gestion des ONG des Universités de York, de Stanford et de Harvard, d’une maîtrise en travail social de l’Université Laurentienne, d’un certificat en counseling groupe et individuel et d’un Baccalauréat en Droit civil de l’université du Burundi


Ruphine Djuissi

Admise au Barreau du Manitoba en 2022, Maître Ruphine Djuissi est la première femme noire francophone au Barreau du Manitoba.  Titulaire d’un diplôme de droit de l’université de Yaoundé II, Ruphine possède également un diplôme de 2e cycle (Post-graduate) en gestion des ressources humaines de l’Université de Winnipeg.

A la suite de son admission au Barreau, Ruphine met sur pied son propre cabinet d’avocat et rejoint l’AJEFM la même année où elle exerce comme avocate pour les victimes de violence conjugales. Son amour pour l’accès à la justice pour tous, y compris en français, va l’emmener à rejoindre l’Association du barreau canadien et plus particulièrement la section « Juristes d’expression française de common law » où elle évolue comme secrétaire.

Dans sa pratique quotidienne, Ruphine aime associée de l’humanisme au droit en tenant compte des besoins socio-culturel de ses client.e.s et est motivée par le réconfort émotionnel qu’elle leur apporte. Ruphine aime motiver les autres à embrasser leurs rêves avec détermination et passion et elle aimerait voir plus de femmes noires francophones capables de se dire, beaucoup ne croyaient pas en moi à cause de mes origines, mais je suis fière d’avoir pris le risque et surtout de servir de modèles pour les autres. Malgré qu’elle soit assez occupée par son travail d’avocate et de maman, Ruphine pense toujours à contribuer bénévolement à sa communauté et à motiver les indécis. Elle est membre en exercice de plusieurs conseils d’administration et présidente d’un club Toastmasters. Ruphine participe fréquemment à des séminaires éducatifs en tant que présentatrice auprès des étudiants et du grand public. Ruphine prend du plaisir à encadrer en tant que mentor ou à être encadrée et aime voyager dans son temps libre.