Communiqué de presse
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Un plan attendu, mais la francophonie invisibilisée : Plan d’action national pour mettre fin à la violence fondée sur le sexe
Ottawa, 9 novembre 2022 – « C’est un plan que nous attendions depuis très longtemps et il faut féliciter la ministre Ien d’avoir présenté un plan d’action qui priorise l’intersectionnalité. Notre plus grande déception est de voir que les spécificités propres aux femmes francophones et acadiennes vivant en situation minoritaire sont ignorées, voire invisibilisées », c’est l’inquiétude de Nour Enayeh, présidente de l’Alliance des femmes de la francophonie canadienne (AFFC) en réaction au dévoilement du Plan d’action national pour mettre fin à la violence fondée sur le sexe.
L’AFFC reconnaît que le Plan d’action est le fruit d’un travail de grande envergure sur lequel l’AFFC et ses membres se sont engagées depuis plusieurs années. En revanche, c’est avec déception et surprise de ne voir la francophonie nullement mentionnée dans le Plan d’action. « C’est une inquiétude grandissante, surtout dans le contexte de l’adoption prochaine de la Loi sur les langues officielles », rajoute Nour Enayeh.
Ce sont 1,326 million de femmes francophones et acadiennes qui vivent en situation minoritaire et c’est la responsabilité du gouvernement fédéral d’assurer un leadership pour protéger et assurer l’accessibilité des services en français pour elles. En moyenne, tous les six (6) jours, une femme canadienne est tuée par son partenaire intime, et depuis le début de la pandémie, les besoins ont considérablement augmenté.
Pour l’AFFC, la prise en compte d’une lentille francophone dans le plan d’action est primordiale, une approche « par et pour » les francophones permettrait d’obtenir des services mieux adaptés aux réalités des femmes francophones du pays. « Il reste beaucoup de travail à accomplir pour que les femmes francophones et acadiennes puissent se sentir en sécurité et entendues dans leur propre langue », affirme Mme Enayeh.
L’AFFC continuera de travailler sur le dossier en collaboration avec ses membres et le gouvernement afin d’inclure les femmes francophones et acadiennes dans les engagements.
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L’AFFC assure la mobilisation et le développement de son réseau pour mieux défendre les droits des femmes francophones et acadiennes et ainsi, créer une société féministe et inclusive.
Source :
Alexandra Lafontaine, agente de communications et aux relations publiques
Alliance des femmes de la francophonie canadienne
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